vendredi 10 juin 2016

Le vaisseau de l'angoisse


    En ce moment, je ne sais pas ce qu'il m'arrive, j'ai une envie monstre de me retaper des films qui m'ont marqué étant ado. Pas que je sois un vieux (même si j'ai souvent l'avis du vieux Robert en train de vider les fût de Stella au bar du village sagement surnommé "A l'embuscade"), mais c'est surtout histoire de me refaire un avis.

    J'avais un excellent souvenir de ce Vaisseau de l'angoisse. Et ça démarrait plutôt bien. Il y a quelque chose dans ces films du début des années 2000 qui fait tout leur charme. Déjà, les dialogues tiennent vachement plus la route que toutes ces bouses immondes qu'on nous sert à tour de bras et qui sortent direct en DVD sans passer par la case cinéma (en même temps on peut comprendre, quand on voit le peu d'affluence dans les salles, pourquoi s'emmerder à diffuser des navets qui sont des parodies des chef-d’œuvres de l'horreur?). Et puis, il y a aussi cette ambiance dégueulasse à souhait! Ce climat de rouille, d'humidité, de saleté tels de subtils asticots qui viennent bouffer ton cadavre pendant que tu possèdes encore toutes tes sensations.

    L'histoire tient la route elle aussi. Les mecs sont des chercheurs maritimes en quelque sorte et on leur donne un tuyau sur un navire vieux d'un demi-siècle qui naviguerai je n'sais plus où. Ils finissent par le trouver (bon aussi facilement qu'une érection dans le futal de DSK), et se rendent compte que personne n'est à bord (forcèment hein! Un demi-siècle c'est long!). Du coup, miracle : tout leur appartient et, en fouillant le bazar, ils tombent sur des caisses de lingots d'or. Mais forcément, un trésor s'accompagne toujours d'une malédiction.

    Bon, là où le bât blesse, c'est sur les scènes de flippe. Bah ouais, parce qu'elles sont inexistantes. Sérieux, c'est censé être un film D'HOR-REUR. Où alors je deviens vraiment sénile. Tu me diras, avec toute l'amiante que je bouffe au taff, ça m'étonnerais pas que ça me remonte dans les neurones. Et c'est con, parce qu'il y avait du potentiel! D'habitude, tu vois une surenchère de gore, de trucs trash etc mais l'histoire et les dialogues ne tiennent pas la route. Ici, c'est totalement l'inverse arrrrrrgh!

    Bon après, d'après Allociné, le mec a réalisé un unique second film : 13 fantômes. M'avait aussi laissé un bon souvenir mais d'un coup, je suis aussi refroidi qu'un Kebab à midi durant le Ramadan.

4/10


Franz

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