vendredi 22 janvier 2016

Destination finale 2


    Ici, chez Bière Witch, on est un peu masos. On aime bien quand ça va pas. On aime bien picoler jusqu'à ce que tout devienne blanc. On aime bien aussi regarder de la merde. Quand on mate un film qui nous évoque pas grand-chose, on se dit que ce serait une super idée que de mater ses 4 suites. Pour savoir. Pour la culture. Pour dire qu’on le sait. Même si dans 80% du temps ça sert strictement à rien. On s’en branle de mal faire.

    Après un Destination Finale premier du nom que ne m’avait juste un « peu » diverti de loin, je me suis dit que j’allais continuer dans ma foulée et checker les autres opus. Les soldes ont été mes amies sur ce coup là. On ne sait jamais, me suis-je dit. J’avais vraiment du temps à perdre.

    On prend les mêmes et on recommence ? Quelque chose comme ça. Une petite gonzesse est à nouveau victime d’une vision : un effroyable accident survient sur l’autoroute, l’emportant elle, ses potes, et pas mal d’autres bagnoles dans la foulée. Arrivée au moment de s’insérer sur ladite route, elle panique, refuse de bouger, pendant que le carambolage de la mort à bien lieu, comme prévu, la laissant pour rescapée, ainsi que d’autres chanceux. Comme dans le premier opus, d’étranges catastrophes de toutes sortes viendront pimenter la vie des autres survivants.

    Sauf que non, ça marche pas. Le petit feeling fantastique du premier opus a laissé la place à du gros splatter bien gore. Des morts toujours plus wtf, limite abusées, blindées de CGI merdique, une véritable surenchère au profit d’une boucherie mono neuronale qui n’arrange pas vraiment mes affaires. Je rappelle que la « chronique » est subjective. Le scénar ? Oseb violent des scénar ! Les dialogues et explications des personnages pour tenter de comprendre ce qui leur arrive est juste sidérant. En effet, Destination Finale 2 étend les ramifications du scénario apporté par le précédent film. Dans ce dernier, les survivants du vol 180 échappent au crash de l’appareil, mais sont tués par la mort qui les pourchasse ensuite .Ce que l’on apprend, c’est que la non-mort prévue des persos de DF1 a entraîné des actions qui ont empêché la mort prévue de certains persos de DF2, ce qui explique leur présence sur l’autoroute au début de ce second film : la mort était sensée finir le boulot. T’as rien compris ? Tkt, c’est pas mieux expliqué dans le film ! A grands coups de « untel doit contrer les plans de la mort pour qu’on la déjoue, mais en fait non c’est moi qui doit me suicider » et autres incohérences fatiguantes, on finit par lâcher prise, et à attendre ce final d’une débilité tellement gratuite qu’il en devient presque insultant.

    Et arrêtez d’essayer de vouloir jouer des fous, et d’essayer de retranscrire cette ambiance si particulière avec uniquement comme base un post-it où les motsqu’avec les mots « vêtements blancs », « cheveux », et « décoiffés » se battent en duel. Ca marche pas. Ca fait 20 ans que ça prend plus.

    En résumé, une suite grotesque à un film pas terrible de base. N’allez pas le voir.

3/10

Axhell

Unfriended


    Non, non, non et non.

    J'en ai vu des Paranormal Activity 2/3/4 -je laisse le 1 de côté parce qu'on va dire qu'il "passe"-, des Episode 50, et pourtant rien ne m'avait préparé à ça.

    Déja que les found footage, ça va faire 10 ans que c'est juste systématiquement naze (sauf quelques exceptions comme le 1er REC, V/H/S, Grave Encounters, ce genre de trucs), on assiste ici au revival du revival du genre. Exit la caméra, bonjour la webcam. Autant te dire que si mater des djeunz twitcher t'emmerde, tu risque de dépérir (sans mauvais jeux de mots) à mater cet étron d'1h30 où l'on voit beaucoup plus des ados pianoter sur Facebook/Skype/Spotify/Google que de véritables scènes d'horreur. Acteurs nazes, morts pourries, histoire de merde et incohérence finale. Réactualisation 3.0 de la bonne vieille malédiction à la Ring, ce "Unfriended" pousse les limites de la branlette horrifique à son paroxysme.

    Mon petit Blair Witch, qu'est ce qu'ils t'ont fait
    émoticône heart
    émoticône cry ?

#trovieupourcékonri
#0/10

#jesuisbillie227

0/10

Axhell

mercredi 20 janvier 2016

Manitou


    En général, je m'attarde assez sur les chroniques de livres. Libre à toi de fantasmersur mon physique de binoclard, mais ouais, j'adore ça! Mais ici, que nenni! Ce sera vite expédié! Puis en plus, je commence à avoir un coup dans le nez.

    Il est question de Graham Masterton! Souviens-toi, il y a peu, j'ai chroniqué Les puits de l'enfer que j'ai trouvé vraiment cool. Mais tu me vois venir : si je dis ça, c'est qu'il y a anguille sous bosche! Perso, j'aurai peut-être préféré me refaire une visite d'Auschwitz, déprimante au possible, plutôt que de me taper ce bouquin.

    Synopsis! Bah, c'est une fille qui a une tumeur. Très vite, t'as un mec qui comprend qu'en fait...bah c'est une sorte de démon indien qui pousse dans son crâne. Mais attention, pas l'indien qui vend des épices sur le marché de Wazemmes! Non, non. Ici, je te parle du vrai indien, celui qui fut exterminé jadis par Buffalo Bill himself!

    En parlant de tumeur, je pense qu'un traité encyclopédique sur la maladie du XXIème siècle m'aurait plus captivé. Putain, malgré les 250 pages, je me suis emmerdé au possible! Je reviens vite fait sur le fait qu'un livre, plus c'est long, plus j'aime ça! Et ici, pas d'exception qui confirme la règle! Juste une immondice à grand coup de Deus Ex Machina super bancal!

    De plus, la moitié du livre se déroule exclusivement dans l'hosto. Mais alors c'est d'un chiant! J'ai l'impression d'écouter un très très mauvais skeud de Funeral Doom Metal quoi! Quand je vois partout que le bazar est super bien côté, bah je me pose des questions sur les goûts du français moyen. M'enfin, quand j'ai vu qui ils ont fait gagner à La France a un incroyable talent cette année (pas que je sois adepte des programmes TV, mais j'ai adoré les gros branleurs persuadés d'avoir un talent aha), j'ai tout de suite compris le pourquoi du comment.

    Bon sinon, heureusement, le début est pas trop mal. Mais bon, il suffit pas d'avoir une bonne idée de départ pour faire un bon bouquin. Graham Masterton nous l'a prouvé et c'est bien malheureux, parce que j'adore cet érivain en général.

3/10


Franz

mardi 19 janvier 2016

Sinister II


    Eh bien voilà, je le dis aussi sèchement qu'une sodomie dans le Sahara : le film en lui-même est bien en-dessous du premier. Des dialogues prévisibles et assez mal foutus, un final que j'imaginais autrement (qui aurait pu jouer sur 2 plans, un peu à la Shining, mais je ne spoilerai pas) et surtout (et c'est là que c'est bien dommage), un manque cruel de jump scares.

    Bon, ça c'était l'expression de mon côté ronchon. Mais heureusement, le film sait tirer sa force d'une substance malsaine à grands coups de scènes de mise à mort bien angoissantes (les fameux films trouvés dans la caisse), et même si on a plus la surprise de comprendre le pourquoi du comment du schmilblick, Baghul est toujours incarné à merveille. Je crois que c'est le plus Black Metal des Boogeymans dans l'histoire du cinéma aha.

    Et je parle justement de Black Metal, car à nouveau on est plongé dans une ambiance proche d'un skeud de cette trempe (éhé tu me vois venir avec mon lien toi qui est encore là à lire ma pseudo critique de film!). Là où Sinister (le premier du nom) nous offrait une BO riche en Dark Ambient avec des groupes très liés à la scène BM (Surtout avec le parfait Aghast!), le second opus m'a pas mal bluffé et je serais bien curieux de connaître tous les groupes que l'on entend. Et dans ce Maelstrom d'angoisse auditive, on aura pu reconnaître entre autre : Ulver (Not Saved, Silence teaches you how to sing) et Boards of Canada (Gyroscope)

    A noter d'ailleurs que les deux chansons précitées sont présentes dans le documentaire sur la naissance du Black Metal nommé religieusement Until the light takes us (comme par hasard!).
En bref; un film qui aurait pu être un peu mieux (au moins au niveau des jump sacres) mais largement rattrapé par la BO encore meilleure que le premier opus.

6/10

Franz

Le berceau des ombres


    Ahhh ça pour sûr, on ne peut pas dire que les sites de streaming ne recèlent que des perles, hein. On ne peut pas non plus dire que ce soit la fête du slip non plus en ce moment, pour ce qui est des films d’horreur, mais quand même, la, sans mauvais jeux de mots, je dois vraiment être maudit…Parce qu’effectivement, me taper Unfriended et ce Berceau des Ombres à la suite, ça relève un peu de la torture mentale !

    La jaquette aurait déjà du me mettre en garde…ce petit côté low cost, avec une police random sur dafont -comme le logo de ce site hé, branleurs que nous sommes- qui annonce une énième péloche sans budget…même pas spécialement belle en plus ! Allez, « pour la culture », que je me dis, on ne sait jamais.

    Et bah en fait comment dire ? Bah c’était nul. Mais alors vraiment vraiment nul, naze, boursouflé, vérolé de partout, et nauséabond. Je vois vraiment pas comment n’importe quelle personne peut mater cet étron et n’avoir un avis que « mitigé ». C’est juste infâme, point. La première scène d’ « horreur » plonge dans l’ambiance : tu sens que c’est filmé avec le cul, qu’on joue beaucoup avec les hors-champs parce qu’on est fauchés, mais à un point indécent, surtout pour du 2015. Permets moi de t’introduire (en tout bien tout honneur hein) le scénario : des experts en paranormal sont appelés à enquêter dans un bunker suite à d’étranges apparitions/évènements survenus…Bon, pas folichon, mais ça peut encore le faire. Sauf que non.

    Déjà, j’ai jamais vu une équipe d’ « experts » aussi stéréotypée depuis une paye ! D’un côté, nous avons la parfaite caricature de djeunz/métalleux/geek/crack en informatique. Alors oui, Djeunz parce qu’il porte des bracelets de force et qu’il met du gel, métalleux parce qu’il ne perd jamais une occasion d’écouter son unique piste instrumentale complètement moisie de tout le film, et geek parce que c’est marqué sur les deux posters accrochés près de son bureau, pour que les spectateurs comprennent bien, tu sais. Et puis évidemment geek + lunettes = génie de l’informatique, c’est bien connu. De l’autre, on a l’inénnarable Matthias Pohl. Ce nom ne te dit rien ? Mais si, souviens toi ! Le look alike de JCVD, belge lui aussi, pratiquant le kickboxing, ancien participant de Secret Story si mes souvenirs sont bons. Celui qui sortait avec la blonde qu’il avait auparavant prise pour un transsexuel. Tu remets ? Ah, et pour finir, deux greluches. L’un est blonde et un peu pupute, l’autre est brune et un peu débraillée, dark. LEL.

    Loin de moi l’idée de te spoiler l’énormissime scénario dont il est question (parce que oui, les « présences » qui hantent ces lieux ont quelque chose à voir avec le point Godwin hahaha), saches que tu te fera forcément chier, jusqu'à décrocher totalement vers la fin du film, qui n’est pourtant pas très long. En effet, les acteurs jouent comme des putain de pieds, bafouillent, ont une diction à peu près équivalente à la mienne avec 2g dans chaque bras et en festoche, les effets sont uber-low cost, c’est filmé avec le cul, y’a aucune tension et bien évidemment, la petite cerise sur le gateau, l’incohérence finale bad ending pour te donner l’impression que le film était badass. Que nenni. J’ai perdu 1h30 de ma vie, et au moins 20 minutes supplémentaires pour écrire ceci. La vie est triste.


1/10

Axhell

Destination finale


    Ahhh, les temps changent ! On vieillit. On ne sait plus encaisser les cuites comme avant, on est déconnectés du monde extérieur et nos goûts culturels s’affinent. En gros, on devient des vieux cons, et on râle. Exemple tout frais à l’appui avec ce premier épisode de la saga Destination Finale. 

    Etant jeune, j’avais quand même des goûts de merde en général. Le choix de mes premières gonzesses, un peu douteuses soi dit en passant, les groupes de Néo merdiques que je m’enfilais en boucle et tous ces films que je trouvais si excellents….tout cela est bien loin… J’avais d’assez bons souvenirs de ce premier volet, pourtant. Pour le coup, moi qui n’ai jamais spécialement juré par les slashers, je ne peux qu’être heureux que ce poncif soit un peu détourné avec finesse. Oui, il est encore question de morts d’adolescents un peu golmons sur les bords, mais cette fois ci pas de boggeyman armé/masqué, nous avons à faire à la grande faucheuse herself, c’est quand même pas rien. L’idée de départ est intéressante. La mort à un plan. Tu es censé mourir tel jour, à telle heure, en faisant tel ou tel truc. Si par « malheur », un évènement te fait manquer le rendez-vous, elle te traque et utilise tous les moyens du bord pour bien te rappeler qu’on ne déconne pas avec elle. Personne ne lui échappe. 

    Alors j’imagine qu’en 2015, tu as forcément vu le film ou en as suffisamment entendu parler pour qu’un spoil t’en titille une sans te faire bouger l’autre : un vol rempli d’étudiants vers la France est sensé avoir lieu, sauf que l’un d’eux à une vision et voit l’appareil exploser en vol, comme s’il y était, et ce dans un état de semi-conscience-hypnose-appelle-ça-comme-tu-veux. Evidemment, le pauvre petit se réveille terrorisé et fait tout pour quitter l’avion, et serait suivi par une poignées d’autres élèves. Et bim. Ou plutôt boum. L’avion explose bel et bien. 

    S’ensuit alors toute une série d’ « accidents » qui se chargeront de faire passer les rescapés de vie à trépas, selon un plan bien défini…c’est selon moi le seul point positif. Le concept est intéressant et les morts ingénieuses, sachant tenir en haleine le spectateur, mais c’est tout le reste qui me gène. Les acteurs supra mous du cul, incapables de faire naître le moindre petit soupçon d’empathie à leur égard. Caricaturaux (Mr Bagarre, Mr Tête De Cul, Mr Pervers, Mme Pétasse) ou juste complètement random (le héros et sa meuf), rien ne nous poussera à pleurer leur mort. Voir un camarade crever sous leurs yeux, bouaif, c’est pas typiquement un truc qui remet en cause leur perception des choses non plus, hélas. Les dialogues sont pas mal random aussi, et un peu wtf, tant ils paraissent peu impliqués et tant en décalage avec l’extrême gravité de la situation. Ajoutons à cela un fin cliffhanger des plus putassières, et hop, emballé c’est pesé, un teenage movie un peu moins gogol que les autres mais vite vu, vite oublié quand même. 

    Oh. Et j’apprends par la suite que James Wong, réal de ce premier opus, enfantera une dizaines d’années plus tard « Dragonball Evolution ». Va crever, mec.

6/10

Axhell

Les puits de l'enfer


    J'ai toujours peur d'attaquer un nouveau livre de Graham Masterton. Si mon dépucelage du sieur britannique m'avait convaincu (avec Lle Maître des mensonges), ce que j'en ai lu jusqu'à présent peut être tout aussi bon (Le miroir de Satan, Démences pour ne citer qu'eux) mais aussi très très mauvais (Le jour J du jugement, Manitou...). J'ai l'impression de me faire des blind test alcooliques, où l'on m'aurait caché des bières derrière des petites fenêtres et où se cotoieraient aussi bien de la Bush, de la Trappe quadruple ... et de la BurgBrau.

    En fait, je me suis rendu compte d'un truc : Masterton, c'est comme une bonne soirée : plus c'est court, moins c'est réussi. Et ici, j'avais peur : 275 pages au compteur. Alors pour certains, c'est déjà trop, mais pour les vrais lecteurs chevronnés, c'est l'affaire de deux ou trois jours. Heureusement, mes doutes se sont aussi vite envolés que le string de Loanna dans la piscine du Loft.

    Comme à son habitude, Masterton nous pose direct le décor : un couple a des soucis avec l'eau de leur puits et ils en ont bu. Les malheureux! Ils ne tardent pas à disparaître et le plombier fait analyser le bazar : tiens donc, des microorganismes totalement inconnus.

    Alors faudra pas s'attendre aux descriptions d'un Thilliez ou Chattam, ici on est dans le raccourci facile. Mais chez GM, ça passe toujours super bien. Ce qui m'a plu énormément dans ce livre, c'est cette absurdité et cet humour très particuliers qu'on retrouve dans certains bouquins du Monsieur. Non, ce n'est pas le Gorafi : les héros sont toujours très cartésiens, très philosophes face aux situations les plus mortelles qui soient. "Tiens on a besoin d'un medium, alors on y va! Ah bah merde, il est mort...Bon tant pis, on va s'en occuper tout seul". Bref, je suis peut-être bizarre mais j'adore! Parfois, ça me rappelle même ma jeunesse où, tellement sociable que j'étais, je lisais les Chair de poule dans la cour de récré pendant que les morveux jouaient à attrape-moi si tu peux jusqu'à ce que le pion aille les chercher dans les toilettes en train de s'enfil... Pardon, je m'éloigne du sujet.

    Bref, pour finir, je pense qu'il est de bon ton de préciser qu'une fois encore, le maître britanique de l'horreur est bourré de références en tout genre qu'il arrive à combiner parfaitement dans une histoire aussi R.L.Stinienne que celle d'homme crabes. A savoir ici : l'Atlantide, la Bible, Satan et tout ça dans un esprit bien bien poussé à la Lovecraft.


    En définitive, un coup gagnant (mais pas forcément celui que je conseillerais à un inculte de l'auteur souhaitant s'y mettre).

7/10

Franz

samedi 9 janvier 2016

Under the dome


    Je te préviens tout de suite : ça va être de la chro vite torchée. Déjà, parce que j'suis attendu à un repas de famille (surtout que le frangin va siffler toutes les binouzes si j'arrive pas à temps!) et puis parce que j'en ai un peu ma claque de développer quand on est face à ce genre d'étrons. Mais attention : pas du petit étron de caniche, non! Je te parle ici d'un étrons millénaire de Sharkogigantoprotodinosaurus!

    Autant le dire tout de suite : j'ai lu tout ce que Stephen King a sorti en France et le livre était tout simplement parfait. On prend une petite ville américaine et on l'isole. Le dome n'est pas la fin en soi, non : le but est de pouvoir écrire sur les secrets d'une petite ville et sur les relations tendues entres certains personnes. Du pur génie quoi.

    La plupart des adaptations du maître sont malheureusement mauvaises. Il y a bien sûr quelques exceptions (The Mist ou Misery pour ne citer qu'eux) mais en général, je m'emmerde royalement. Et pour Under the dome, c'est pas que je me suis emmerdé, c'est surtout que j'ai eu envie de dégobiller au point de faire déborder la corne d'abondance! Pourtant, ça démarre pas trop mal lors de la saison 1 (mis à part le fait qu'une ado est juste séquestrée alors que dans le livre le mec viole son cadavre aha). Faut juste prendre la série comme une histoire différente du livre à partir du même élément déclencheur. Mais NON NON ET NON PUTAIN! Ca ne prend pas. Dès la saison 2 tu navigues entre une parodie de Lost sous complot gouvernemental et une pseudo-psychologie merdique version The Walking Dead en très mauvais. Je sais pas vous, mais moi ça m'a foutu le mal de mer(de)!

    Donc je ne vais pas m'étendre là-dessus. C'est carrément à chier. Je mets 2 points quand même parce que ça démarrait pas trop mal mais je trouve être encore sympa. Trop de Deus Ex Machina, trop d'acteurs prévisibles et trop d'incohérences.

2/10

Franz

The green inferno


     Eli Roth se fait discret mais nous sort quand même de sacrés films. Bon je passerai outre le pas génial Clown qu'il a produit en 2014, mais le fait est qu'ici, avec The Green Inferno, je dis un gros BINGO!

    Depuis un an, on nous abreuve de news ou d'images concernant ce film. Alors tout de suite, on sait où on mettra les pieds : du bon gros presque-remake de Cannibal Holocaust. Petit apparté : j'ai toujours trouvé ce dernier film un peu mou. Ok, y'a le buzz autour, ok, ça a choqué, mais pour moi, ça a aussi bien vieilli que Loanna est resté anorexique.

    Alors quand on a autant de tapage autour d'un film dans les sphères de l'horreur, il y a deux solutions : soit on retrouve un bon gros succès bien réussi où purulence rime avec décadence, soit on est totalement déçu, car de génial il n'y a qu'un nom de producteur ou de réalisateur et ça retombe carrément à plat (un peu le syndrome Paranormal activity).

    Ici, je m'attendais franchement à être déçu. Et c'est peut-être grâce à cette optique que j'ai autant apprécié le film. Déjà : 1h40 au compteur et j'avais carrément l'angoisse que ça soit aussi long qu'une sortie au supermarché pour le troisième âge. Eh bien non! La première partie du film défile ultra vite et pourtant toujours pas d'horreur ni de trash! Car l'histoire est quand même bien ammenée (et ce malgré un synopsis que certains qualifieront de bancal : la cause écolo qui s'enchaîne aux arbres pour ne pas détruire la forêt amazonienne et ça marche) et pleine d'humour. Aors justement j'avais peur que ce genre de répliques amusantes au début du film (notamment avec les vents de Mister Kebab) se pérpétuent quand l'horreur démarre...Et malheureusement ma peur fut confirmée. Et je me demande POURQUOI tant de réal' décident de foutrent ce genre de gags alors qu'on est censé plonger dans une atmosphère totalement glauque et malsaine. Perso, si j'ai envie de rire, je me rematte Shaun of The Dead, Dead Snow ou Jusqu'en Enfer mais là NON Monsieur Roth, pitié! Ca passe bien au début mais justement : il faut en profiter pour faire un cission totale avec le reste du film où les écolos tombent entre les mains de la tribu cannibale!

    Voilà pour la principale critique. C'est con parce que sans ça, le film aurait été vraiment parfait! De l'hémoglobine (mais bien dosée, comprendre ici : pas de surenchère continue) des acteurs qui sont pas Top budget pour une fois (putain la chef de la tribu est quand même vachement glauque quoi!) et du gore comme il faut.

    Dernier détail qui, pour une fois, ne m'a fait ni chaud ni froid : d'habitude dès qu'une bande de jeunes partent en expidition et se retrouvent paumés, on apprend toujours une vérité qui explique le pourquoi de la situation (prends The descent par exemple : "ouais mais en fait je voulais qu'on explore cette grotte toutes ensemble et elle est pas sur les cartes") mais ici ça ne m'a pas autant soûlé qu'ailleurs.

7/10

Franz

Scream

    

    Lorsque j'ai appris la mort de Wes Craven, ça m'a fait tout drôle. Quand j'avais 12-13 ans, j'ai vu mon premier film d'horreur un après-midi chez un pote, et c'était Scream 2. Tu peux te foutre de ma gueule, mais j'en ai fait des cauchemars éhé. Du coup, dès que j'ai vu qu'il passait sur une des trois chaines nationales, je l'avais enregistré pour le revoir (encore et encore, jusqu'à user tellement la bande qu'on a du la jeter aha). Voilà, c'était foutu, j'avais déjà un pied dans le caveau, celui qui t'emmènes jusque sous trerre dans des galeries recelant une infinité de tombes, là ou ça pue la putréfaction et les chairs en décomposition. Du coup, j'ai décidé d'attaquer cette série, une sorte d'hommage car elle est produite par Monsieur Craven Himself!

    J'avoue quand même que je suis le cul entre deux chaises :
  - D'une part, on retrouve vraiment l'ambiance si particulière de la quadrilogie : ce milieu de jeunes lycéens américains aux parents ultra friqués, mais remit au goût du jour (c'est-à-dire, téléphones portables ultra branchés pour tout le monde, réfèrences à Netflix (ceux-là même qui diffusent la série...après tout y'a pas de mal à précher des convaincus)...), un peu comme la série Bates Motel en fait.
  - D'autre part, l'histoire est quand même ultra creusée, avec des mystères et des secrets que chacun essaye de cacher, mais qui finissent quand même par être révélés. Alors, je pense que c'est ce dernier élèment qui me gêne un peu. C'est sûr que là, j'ai aucun solution à proposer et qu'il faut bien faire durer les 400 minutes de cette première saison, mais j'ai tendance à être soûlé par ce sac de noeuds pas loin de ressembler à une partie de PastaFolies.

    Mis à part ces défauts, je me répète un peu (et pourtant je suis pas bègue) : il y a quelque chose qui est assez fidèle aux oeuvres d'origine, et c'est ça que je trouve le plus intéressant. Une façon pour moi de voir ici un quelconque hommage au maître ? Peut-être, même en sachant qu'il était pas encore décédé lors de la diffusion US, mais ça doit jouer.

    Bon sinon, en vrac, on a des dialogues pas toujours terribles terribles, comme si le scénariste avait misé à fond sur les meurtres (presque un par épisode) plutôt que la réflexion (mais bon, ça reste une sorte de teenage série), des personnages qui servent à rien, d'autre un peu énervants (notamment la fille au centre de tout qui devrait se foutre des tampons sour les yeux), pis quand même de l'hémoglobine et des trucs un peu tordus (le coup du congélo aha).

    Tu l'auras compris, c'est sympa, c'est fidèle, mais ça manque de ce quelque chose qui pourrait rendre ça vraiment excellent. A réserver aux aficionados des films donc. Par contre, pas sûr que la deuxième saison me bottera.


6/10

Franz

Les dossiers secrets du Vatican


    Je m'attendais un peu à un found footage mais quelle ne fut pas ma surprise de voir à l'écran trèèèèèèèès peu de plans filmé en caméra à l'épaule. Alors je me suis dit "Bingo!" au début. Puis après, il y a l'attente encore plus longue qu'un mercredi après midi à la sous-préfecture du coin. Et comme en ce dernier endroit, tu ne récolteras que des pots cassés à payer. Bah oui, parce qu'il ne se passe pas grand chose et c'est dommage parce que c'était pas surjoué au niveau des acteurs. Il existe même des supers plans (l'oeil retourné, les stigmates et pleins d'autres joyeusetés (Parles-en à ton cureton quand il se sera retiré du petit gamin tout de blanc vêtu éhé)) et ça pourrait presque valoir le détour. Malheureusement, tout ça retombe à plat.

    Sinon un petit mot sur LE gros défaut du film. En gros la gonzesse se fait posséder sans aucune raison et c'est justifié par une série de témoignages au début où les prêtres te sortent que le diable possède les gens sans raison. Ouais ok, mais moi je veux voir un films d'horreur, pas un putain de documentaire en mode Nicolas Hulot.

    Bref, pour finir je zyeutais la filmo du réalisateur et je suis assez surpris de voir que c'est le mec derrière Hyper Tension/Ghost Rider/Ultimate Game. Non pas que j'ai trouvé ces films super, loin de là, mais du coup je me demande si Mark Neveldine n'essaye pas de se chercher un style en particulier...Quand tu vois la diversité du truc.


3/10

Franz

Le passager


    Bon alors je te vois venir en train de gueuler : "Mais putain c'est pas de l'horreur bordel!" Bah ouais et j't'emmerde. Si t'es pas content, tu vires ton derche de là et tu vas lire une autre chronique. Pour moi, ce genre de bouquin à totalement sa place ici, étant donné que le Thriller est quand même un putain de genre, certes pas angoissant ni horrifique, mais pas loin d'être aussi bizarre qu'un gérontophile en pleine action incestueuse.

    En gros, pour situer l'histoire, il y a Matthias Freire, psychiatre à Bordeaux qui se retrouve confronté à un amnésique. Très vite, des mecs en noirs se mettent à le pourchasser et, en parallèle, t'as une flic au tempérament débordant (imagine Ash d'Evil dead qui se confronterais à une horde de bureaucrates de bas étage) qui enquête sur des meurtres de SDF.

    Perso, c'est mon premier livre de l'auteur des rivières pourpres et j'avouer que j'ai vraiment pas été déçu. Entre le personnage central qui devient barge et la flic qui tape autant que David Sandberg dans Kung Fury, on se retrouve face à des anti-héros assez attachants. Franck Thilliez m'a dit un jour qu'il était primordial de créer un certain attachement aux persos pour construire un bon roman. Donc ici, contrat rempli !

    En ce qui concerne le déroulement de l'histoire on se fait pas chier une seule seconde étant donné que le livre est divisé en plusieurs partie portant chacune un prénom ou un pseudonyme. T'attends pas à avoir plusieurs histoires entremêlées comme dans Trick or Treat (film que je chroniquerai sûrement à l'occaz') mais bien un fil conducteur en rapport direct avec le schmilblick. D'ailleurs l'auteur le dit lui-même : il a construit le bouquin un peu à la manière d'une série tv où chaque épisode serait une poupée russe que l'on ouvre. (Tiens on me glisse dans l'oreillette que la série à été récemment diffusée sur Fr2...Merde, c'est réalisé dans notre bonne patrie pleine de frometons...pas sûr que j'accroche du coup).

    Bref, je vais pas m'éterniser là-dessus par peur de te voir sombrer dans un sommeil si profond que tu risques de te noyer dans ton étron, toi qui emmène ton pc portable aux chiottes pour lire avec passion mes chroniques ultra littéraires (en fait que je m'en fous, mais j'ai vraiment pas envie d'avoir à me justifier de la mort d'un inconnu qui était scotché à ce petit blog éhé) mais retiens ça : malgré les 1000 pages du bidule tu ne peux pas être déçu!


9/10

Franz

I spit on your grave 3


    Ca me souuuuuuuuule! Putain je suis soulé mais tu peux même pas imaginer! Soulé de ces suites sans âme qui ne sont là que pour faire du pognon! Aujourd'hui on croule sous la consommation de masse et moi, con comme je suis, j'en bouffe à la pelle. Alors que se passe-t-il dans la tête des réalisateurs/producteurs ? Je vais vous le dire moi : des brainstorming de 10 minutes visant à trouver une histoire et, lorsqu'ils sèchent, ils se disent : "bah on a qu'à faire une suite!".

    Dans I spit on your grave (le premier du nom, mais dejà un remake pour ceux qui auraient pas suivi), une fille se fait violer dans un endroit reculé en pleine forêt. Elle finit par retrouver les mecs et se venger On avait donc droit à un film de torture pour le moins réussi, soit. Puis, il y a eu le second opus, vraiment pas mal lui aussi car tout y était : le côté accrocheur, la fille qui devient un peu tarée mais toujours sûre d'elle et les tortures imaginatives proches d'égaler un Saw.

    Ici, on est directement projeté quelques mois (du moins on suppose car il n'y a pas de repère temporel... à moins que je ne me sois endormi à ce moment-là) après le premier opus. La gonzesse a intégré un groupe de violées anonymes (bon, on passera sur le fait qu'il y a un mec parmi elles, sous prétexte qu'il a eu une fille violée qui s'est suicidée...Pour moi ça revient à foutre un ancien drogué chez les AA) et, forcément, ses vieux souvenirs refont surface. Du coup, évènement innatendu, elle décide de reprendre du service afin d'aider ses copines qu'ont inspirées la chanson de Max Boublil.
Bon alors pendant tout le film, on alterne entre les réunions et l'héroine qui se pointe chez le psy. Et du coup ça m'énerve, ça me soule, ça me gave comme un anorexique qu'aurait pris un Maxi Best of chez notre pote Ronald. Pourquoi ? Eh bien parce que, si y'a des films qui savent traiter de la psychologie/psychose/psychiatrie/mets ce que tu veux derrière "psy...", quand ils 'agit de torture/horreur/slasher...bah tout de suite ça retombe à plat. Et c'est sans compter cet horrible final auquel j'ai carrément rien bité.

    Alors c'est con, parce que les jeux de caméra, le déroulement de l'histoire, les liens qui se créent entre les différents personnages sont pas trop mal foutus, mais ça suffit par à sauver le film.

    Bon bref, à éviter, car bancal, car deux scènes de tortures à la va-vite, car psychologie de comptoir de mes deux...

    Sur ce, je vais me renvoyer un Saw, ça me remontera le moral.

2/10

Franz

Fear of the walking dead


     Je sais! The Walking Dead, c'est pas aussi bien que le comic et la psychologie des personnages c'est rien comparé au...Ta gueule! Moi, j'aime pas lire des bds, je préfère m'immerger dans un bon bouquin. Donc le jour où ils feront un big roman TWD, je serai aussi heureux qu'une bande de skinheads lâché dans le Bronx. Ici, point de chro sur la série originale mais bel et bien sur ce dérivé (un (s)pin-off qu'ils appelent ça).

    Laisse-moi te dire tout de suite que si tu as adhéré à la série originale, ce préquelle est vraiment en-dessous de tout. Déjà parce que du gore et des effusions de sang y'en a quasiment aucune (et oui, je sais : c'est pas non plus le défilé de la gay-pride dans TWD, mais quand ça gicle, c'est l'équivalent de la teub à Rocco), les zombies, j'ai la méchante impression qu'ils ressemblent plus à ton hachis qui périme dans le frigo depuis une semaine qu'à des morts-vivants, et surtout : elle est où l'intrigue? Parce que 6 épisodes de presque 50 minutes chacun pour dire qu'il y a une contamination et qu'il faut s'enfuir mais les méchants militaires pas beaux sont là pour garder l'ordre et cacher la vérité...Bah excuse-moi mais c'est du réchauffé.

    Alors déjà je suis vraiment pas un adepte des classiques de l'horreur (j'entends par là tout ce qui tourne autour des zombies, des vampires, des loups-garous et autres joyeusetés du genre) mais il y a l'exception qui confirme la règle (menstruelle). J'en veux pour preuve les excellents 28 jours/semaines plus tard et les classiques de Romero. Mais ici, riennnnnn. Alors tu vas me dire que même dans TWD c'est mou du gland et l'histoire décolle pas. Bah peut-être, mais au moins, c'est bien réalisé et les personnages sont attachants (même quand ils deviennent encore plus barges qu'une ado prépubère devant Justin Biberon).

    Alors pourtant je l'avoue carrément : j'ai du m'y reprendre à deux fois avant d'accrocher à la première série (The Walking Dead, tu suis?) et j'ai même trouvé la saison 1 vraiment pas terrible. Mais bordel après, c'est quand même excellent! Alors est-ce qu'ici ça me fera le même effet (même nombre d'épisodes au compteur pour le premier jet)...Perso j'en doute.

Pis après t'as aussi le générique quasiment inexistant (putain pour une série c'est capital ce truc! Le prochain qui me fout un générique avec un simple titre sur un effet sonore je lui crâme sa famille moi!) sur une "musique" totalement pompée sur Insidious...

    J'ai vraiment plus envie d'argumenter pour un machin aussi décevant donc j'arrête là. Retiens juste que si t'aimes TWD tu ne peux qu'être déçu par ce semblant de préquelle.

     Pis sérieux, comme perso (presque) principal, ils auraient pas pu trouver mieux que le sosie de Johnny Depp qu'aurait copulé sous défonce avec Matthew Gray Gubler (le Spencer Reid d'Esprits Criminels) ??

2/10

Franz

vendredi 8 janvier 2016

La Forêt des Ombres


    Bon alors, faut savoir tout de suite que je suis un gros bouffeur de Thriller et de romans d'horreur. Pour cette première chronique littérraire, j'ai choisi un auteur d'min coin que je trouve particulièrement génial : Franck Thilliez. Après, j'ai lu tous ses romans et je vais essayer d'en chroniquer un max avec mes vieux souvenirs.

    Pour commencer à aborder un Thilliez, il faut déjà remettre certaines choses dans leur contexte : ou t'auras le droit à du Thriller, ou alors à du policier (mais qui lorgne quand même vers certains trucs bien dégueu aussi) et là, tu retrouves ses personnages préférés : Franck Sharko et Lucie Hennebelle.

    Point de suspense inutile, La forêt des ombres s'inscrit clairement dans la mouvance "Thrilleresque" du Sieur Nordiste. Et comme dans la plupart d'entre eux, la réalité lorgne constament avec la folie (si t'y crois pas, essaye de lire Puzzle sans te triturer les méninges tu verras), le tout dans un cadre qui transcende l'histoire. En l'occurrence, un châlet paumé en pleine forêt noire.

    Décor : un père de famille écrivain accepte une mission assez bizarre : s'isoler pendant 30 jours avec sa femme, son gosse, le mec qui l'engage et sa maîtresse de maison afin de ressuciter dans un roman le bourreau 125, un tueur psychopathe, le tout moyenent une certaine somme d'argent. Ca tombe bien d'ailleurs, parce que le gus est en pleine crise d'angoisse avec une folle qui le harcèle.

    Sans spoiler, faut savoir que plus on avance dans le bouquin, plus on est happé par ce climat glacé qui te congèle l'estomac, si bien que t'es souvent obligé de redresser la tête et prendre un bol d'air pur pour revenir à la réalité. Bon, j'avoue, quand je lis, je suis carrément absorbé et je peux pas m'empêcher d'aller à la page suivante. Ceci étant dit, toutes les règles du Thriller sont respectées : du suspense, du triturage de méninges, la mort qui plane constamment au-dessus des têtes, des gens mystérieux qui, bien souvent n'ont rien à voir avec les grands méchants (j'sais pas pourquoi mais ça me rappelle Maman, j'ai raté l'avion aha) mais qui sont zarbi quand même (ici, je ne dévoilerai pas si le voisin pervers tiens de Michael Myers ou de l'abbé Pierre, t'inquiètes!) ou encore pleins de symboliques qui trouvent un lien entre elles.

    Ce que j'aime particulièrement chez Thilliez, c'est aussi son côté très cinématographique. On sent que le mec en a bouffé à la pelle et il le dit lui-même : il est fan de 8mm de Schumacher (pas le pilote tétraplégique hein). Ici, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Misery adapté de King (oui je sais, c'est un livre avant d'être un film, mais les images me sautent aux yeux, et Misery est quand même une des meilleures adaptations du maître de l'horreur) et à Shining (de...ah bah merde alors!).


    Sinon, y'a quand même des petits défauts mais dix fois rien, comme par exemple la classique course-poursuite finale (fin, le terme "course-poursuite" est pas forcément adapté mais comprendra qui pourra!) ou la fille qui surgit de nulle part qui est en fait...bah j'ai pas mis longtemps à deviner le bidule. En fait, j'ai l'impression que ce qui me déçoit dans des livres/films du genre, ce sont tous ces élèments trop prévisible. J'aimerais avoir plus de surprise que ça, mais c'est dur d'innover dans un monde où l'on croule sous la consommation de masse.

    Sinon, malgré la qualité indéniable de ce roman, ma note n'est pas au max, ni trop proche du 10 parce que j'ai tendance à noter en fonction des autres livres que j'ai pu lire de l'auteur, donc je suis un peu vache parce qu'il est excellent. Disons que Monsieur Thilliez nous a servi un bon petit rôti de porc (ceux qui auront lu le livre comprendront aha) alors qu'il nous a déjà offert du caviar ailleurs.

7/10

Franz

22/11/63

    

    Beaucoup encensent ce livre de Stephen King. Il a même beaucoup de 10/10 sur senscritique. Je vais me faire peut-être descendre mais je ne suis pas du tout de cet avis! SK nous écris un roman très très long (950pages) qui se concentre en grande partie sur l'époque des 60's et non sur le sujet principal du livre, qui se traine, qui traite de sujets parallèles qui d'habitude sont très intéressant, et qui le seraient aussi ici s'ils n'avaient pas déjà été exploités (la violence conjugale de Rose Madder, la connaissance du futur de Dead Zone, la nostalgie des 60's, (noyau central de Coeurs perdus en Atlantide) et je suis sûr que j'en trouverais d'autres si je cherchais plus amplement). SK nous étale toute sa science documentaire sur le parcours d'Oswald (ses endroits de vies, sa relation avec Marina, son expatriée russe, leur enfant...) mais l'assassinat de Kennedy est une fois de plus relégué au second plan.

    Finalement, sans spoiler pour autant, la fin a un petit côté terrifiant mais qui retombe vite à plat. Une déception. Pourtant je suis un fervent admirateur de King mais j'ai été fort déçu (beaucoup d'avis parfaits sur ce livre? : une publicité ostensiblement bonne, nous donnant une idée erronnée de ce que sera ce livre...).

    Paraît que ça va sortir en série...Pas sûr de m'y mettre (d'autant plus que si t'as lu ma chro de Under the Dome tu sauras ce que j'en pense de ces adaptations).


4/10

Franz