mardi 19 janvier 2016

Sinister II


    Eh bien voilà, je le dis aussi sèchement qu'une sodomie dans le Sahara : le film en lui-même est bien en-dessous du premier. Des dialogues prévisibles et assez mal foutus, un final que j'imaginais autrement (qui aurait pu jouer sur 2 plans, un peu à la Shining, mais je ne spoilerai pas) et surtout (et c'est là que c'est bien dommage), un manque cruel de jump scares.

    Bon, ça c'était l'expression de mon côté ronchon. Mais heureusement, le film sait tirer sa force d'une substance malsaine à grands coups de scènes de mise à mort bien angoissantes (les fameux films trouvés dans la caisse), et même si on a plus la surprise de comprendre le pourquoi du comment du schmilblick, Baghul est toujours incarné à merveille. Je crois que c'est le plus Black Metal des Boogeymans dans l'histoire du cinéma aha.

    Et je parle justement de Black Metal, car à nouveau on est plongé dans une ambiance proche d'un skeud de cette trempe (éhé tu me vois venir avec mon lien toi qui est encore là à lire ma pseudo critique de film!). Là où Sinister (le premier du nom) nous offrait une BO riche en Dark Ambient avec des groupes très liés à la scène BM (Surtout avec le parfait Aghast!), le second opus m'a pas mal bluffé et je serais bien curieux de connaître tous les groupes que l'on entend. Et dans ce Maelstrom d'angoisse auditive, on aura pu reconnaître entre autre : Ulver (Not Saved, Silence teaches you how to sing) et Boards of Canada (Gyroscope)

    A noter d'ailleurs que les deux chansons précitées sont présentes dans le documentaire sur la naissance du Black Metal nommé religieusement Until the light takes us (comme par hasard!).
En bref; un film qui aurait pu être un peu mieux (au moins au niveau des jump sacres) mais largement rattrapé par la BO encore meilleure que le premier opus.

6/10

Franz

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